Frédéric Rouvillois était l’invité du Figaro Live samedi 17 avril afin de commenter en direct les obsèques du duc d’Édimbourg au côté de Vincent Roux. Il a également publié une tribune dans le FigaroVox en présentant le prince Philip comme l’incarnation des meilleures traditions de la Old England, à l’inverse de Meghan Markle.
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Entre le 7 mars et le 9 avril, à cinq semaines d’intervalle, la maison royale d’Angleterre aura donc subi deux chocs majeurs, relayés par l’ensemble de la presse mondiale et ayant en commun d’avoir eu pour personnage principal ce qu’on appelait jadis des «pièces rapportées», Meghan Markle, la sémillante épouse du prince Harry, et Philip, duc d’Édimbourg, le mari de la reine Elizabeth II.
Mais tel est bien l’unique point commun entre ces deux événements – le premier exhibant au voyeurisme des caméras avides ce que le XXIe siècle peut avoir de plus grossièrement tapageur et de plus pathétiquement narcissique, tandis que le second, le décès paisible du prince Philip au château de Windsor, se contente de montrer ce que l’«Old England», les traditions britanniques et les vertus discrètes de la monarchie peuvent encore apporter au monde moderne. Face à face révélateur: qu’ils le veuillent ou non, chacun des protagonistes de ces deux événements incarne le contraire de ce que l’autre représente, et en ce sens, le prince Philip apparaît comme l’anti-Meghan Markle.
Ceux qui ont suivi l’entretien de cette dernière avec l’inénarrable Oprah Winfrey se souviennent sans doute que la duchesse de Sussex s’y présentait en victime absolue, en Lady Di du troisième millénaire, persécutée par les remarques perfides de sa belle-sœur, les allusions vaguement racistes d’on ne sait qui et le refus scandaleux de lui fournir à demeure une cellule d’assistance psychologique en dépit de ses tendances dépressives. Mais à part ça, à quoi l’actrice de téléfilm devenu princesse d’Angleterre a-t-elle dû renoncer pour prétendre au titre de victime ?
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