Christophe Boutin, responsable des questions politiques à la Fondation du Pont-Neuf, réagit pour Sputnik aux agressions qu’ont récemment subi les hommes politiques (enfarinade de Jean-Luc Mélenchon, gifle donnée à Emmanuel Macron).
L’émoi est vif dans la classe politique devant la montée de la «violence» en pleine campagne électorale. Le florilège d’agressions a démarré le mardi 8 juin avec le Président de la République giflé par le militant Gilets jaunes Damien Tarel lors d’une visite officielle dans la Drôme. Quarante-huit heures plus tard, le tribunal correctionnel de Valence a condamné l’individu à quatre mois de prison ferme. Vendredi 11 juin, la tête de liste LREM aux régionales, François de Rugy, était enfarinée à Nantes. Le lendemain même, c’était au tour de Jean-Luc Mélenchon de recevoir un jet de poudre blanche au départ d’une manifestation contre l’extrême droite à Paris. Le premier annonçant dans la foulée porter plainte contre son agresseur, l’autre s’y refusant. Au même moment circulait sur les réseaux sociaux la vidéo de l’altercation entre le ministre de la Justice Éric, Dupond-Moretti, et le candidat du Rassemblement national, Damien Rieu. Une passe d’armes ayant animé le marché de Péronne ce samedi 12 juin. En réponse à son enfarinage, le chef des Insoumis a d’ailleurs prévenu qu’une campagne 2022 «sale et violente» se profilait selon lui à l’horizon.
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