Depuis dix ans, une coalition menée par un parti islamique disposait au Maroc de la majorité à la Chambre des représentants et formait le gouvernement. Mais voici qu’aux élections législatives de 2021 le parti islamique passe soudain de plus du quart des sièges à moins de 4%, et que trois partis, obtenant chacun entre 20 et 25% des sièges, forment une coalition qui prend en main l’intégralité ou presque des institutions politiques électives nationales et locales.
Comment en est-on arrivé là ? Quelles explications peut-on donner de ce bouleversement ? Quelle est son ampleur ? Quelles seront ses conséquence ? Cette note rédigée par Christophe Boutin, agrégé de droit public et professeur à l’université de Caen, propose quelques éléments de réponse.
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